Revue de lecture n°1

Bonjour vous !

On entend souvent dire que pour être un bon écrivain, il faut avant tout lire, beaucoup, et aussi souvent que possible. Je suis plutôt d’accord avec ça. Mes bibliothèques le prouvent !

Étant donc une grande lectrice, j’ai envie de vous partager certaines de mes lectures ; de vous donner mon avis sur les livres qui partagent ma vie et qui sait, peut-être vous donner envie de les lire à votre tour.

De ce fait, je vous propose aujourd’hui une "revue de lecture", qui parlera d’un livre que j’ai beaucoup apprécié : "Si c’est la fin du monde" ; écrit par Tommy Wallach, et publié aux éditions Nathan.

Prix : 17,90 €

Nombre de pages : 465

4ème de couverture :

"AVANT, on était définis par des étiquettes :

le sportif, l’intello, la salope, le glandeur.

Mais ensuite, tout a changé.

On nous a dit qu’un astéroïde arrivait.

Qu’il avait deux chances sur trois de faire exploser la Terre.

Il ne restait que deux mois.

Deux mois pour renoncer à nos étiquettes.

Deux mois pour nous aimer, pour être libres, pour être heureux.

Deux mois pour laisser une trace.

Deux mois pour réaliser nos rêves.

Deux mois pour vivre.

Pour vivre vraiment."

À propos de l’auteur :

Tommy Wallach est un auteur et musicien originaire de Portland. Il vit aujourd'hui à Brooklyn. "Si c'est la fin du monde" (We All Looked Up, 2015), son premier roman, a été traduit en plusieurs langues.

Mon avis :

On a tous eu (et on a encore parfois) une étiquette pour nous définir, peu importe le stade de notre vie ; mais celles qui nous collent le plus à la peau sont celles qu’on nous appose dès le lycée. Mais quand l’avenir devient soudainement incertain, elles volent en éclats, nous obligeant à révéler aux yeux de tous ce que l’on a toujours été.

Durant la lecture de ce livre, nous suivons quatre personnages différents les uns des autres, mais vraiment clichés niveau "lycéens de cinéma" (la recluse ; le sportif ; le fumeur de pétards ; et l’afro-américaine intello). Malgré ce gros cliché, on se laisse assez facilement emporter dans leurs péripéties, le rythme s’accélérant au fur et à mesure que le danger se rapproche.

Les chapitres s’enchaînent plutôt vite, on peut presque voir le monde s’effondrer sous nos yeux en vitesse accélérée, et alors on cherche à savoir jusqu’où pourront aller les personnages dans leur développement personnel avant la fin du compte à rebours.

Peu à peu, face à l’impossibilité d’agir contre le danger que représente l’astéroïde, l’anarchie s’installe et les personnages évoluent alors dans un monde tiraillé par les pillages et les incendies volontaires, sans forces de l’ordre pour les protéger, ceux-ci ayant vite déserté le terrain pour passer le peu de temps qu’il leur reste avec leurs familles.

Chacun révèle donc sa véritable personnalité, afin d’affronter le nouveau monde dans lequel ils doivent trouver de l’espoir, souvent là où il n’y en a plus. Et jusqu’à la fin, tous avancent main dans la main, car il n’y a plus d’étiquettes, mais seulement des gens, désespérés de vivre.

On identifie rapidement les personnages principaux, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste. Et quand leurs destins se mélangent, chacun prend sa place sur l’échiquier de ce monde devenu chaotique.

Lorsque l’on arrive à la fin de l’histoire, l’espoir renaît le temps de quelques chapitres, avant que le château de cartes ne s’effondre pour de bon, laissant le lecteur face à une inévitable incertitude.

J’ai dévoré ce livre en quelques jours à peine, car bien que les personnages soient on ne peut plus communs, on veut rapidement connaître leurs développements, du début à la fin du roman.

De plus, d’un auteur à un autre, la vision du monde change drastiquement, donc c’est toujours intéressant de voir à travers leurs yeux à quoi ressemblerait la fin de notre existence.

Alors, si vous aimez les personnages adolescents et les livres parlant de fin du monde, je vous recommande vivement celui-ci !

Voilà voilà…

Bon bah moi je vais vous laisser là !

À bientôt !

Et bonne journée bien sûr !